Dans le grand ballet de la gastronomie hivernale, certains acteurs tiennent le haut de l’affiche avec une constance rassurante. Le velouté en est une figure incontournable, une promesse de réconfort murmurée à l’oreille des gourmands transis. Pourtant, au sein de cette famille onctueuse, le chou-fleur est souvent relégué au rang de second rôle, éclipsé par la flamboyance du potimarron ou la noblesse de l’asperge. Quelle injustice ! Car ce légume humble, presque timide, cache en son cœur une douceur et une capacité à se métamorphoser tout à fait exceptionnelles. Loin de l’image un peu désuète du gratin de cantine, le chou-fleur se révèle ici dans sa plus belle expression : un velouté d’une finesse inouïe, crémeux à la perfection, et d’une élégance qui surprendra les palais les plus exigeants.
Cette recette n’est pas simplement une soupe. C’est une invitation à redécouvrir un classique, à le sublimer par des gestes simples mais précis. Nous allons, ensemble, transformer ce légume modeste en une entrée digne des plus grandes tables. Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur le chou-fleur. Aujourd’hui, nous n’allons pas le faire cuire, nous allons le célébrer. Préparez-vous à plonger votre cuillère dans un nuage de saveurs, une caresse pour les papilles qui réchauffe le corps et l’âme. Suivez le guide, votre cuisine est sur le point de devenir le théâtre d’une petite magie culinaire.
15 minutes
30 minutes
facile
€
Ingrédients
Ustensiles
Préparation
Étape 1
Commencez par préparer le cœur aromatique de votre velouté. Dans une grande cocotte ou une casserole à fond épais, faites chauffer doucement les deux cuillères à soupe d’huile d’olive. Attention, le feu doit être modéré. Nous ne cherchons pas à frire, mais à infuser. Versez-y l’oignon en poudre et l’ail en semoule. Remuez constamment avec une cuillère en bois pendant environ une minute. Vous allez sentir les parfums se libérer et embaumer votre cuisine : c’est le signe que la base de votre saveur est prête. Cette étape, bien que rapide, est fondamentale car elle permet de développer la complexité des arômes sans l’amertume d’un oignon frais qui aurait pu brûler.
Étape 2
Ajoutez ensuite directement les fleurettes de chou-fleur encore surgelées dans la cocotte. Nul besoin de les décongeler au préalable, c’est un gain de temps précieux. Enrobez-les bien dans l’huile parfumée en remuant délicatement pendant deux minutes. Pendant ce temps, portez un litre d’eau à ébullition et diluez-y vos deux cubes de bouillon de légumes. Versez ensuite le bouillon chaud sur le chou-fleur, juste assez pour le couvrir à hauteur. Si tout le bouillon n’est pas nécessaire, gardez le reste. Portez le tout à frémissement, puis baissez le feu pour maintenir une cuisson douce, à petits bouillons. Couvrez et laissez cuire pendant environ 20 à 25 minutes. Le chou-fleur doit être extrêmement tendre, la pointe d’un couteau doit s’y enfoncer sans la moindre résistance.
Étape 3
Une fois le chou-fleur parfaitement cuit, retirez la cocotte du feu. C’est le moment de la transformation. Munissez-vous de votre mixeur plongeant et plongez-le directement dans la cocotte. Commencez à mixer à vitesse lente pour éviter les éclaboussures, puis augmentez progressivement la vitesse. Mixez longuement, avec patience, en inclinant le mixeur pour incorporer de l’air et en veillant à bien parcourir tout le fond de la cocotte pour ne laisser aucun morceau. Vous devez obtenir une texture parfaitement lisse, homogène et nappante. C’est cette émulsion qui donne son nom au velouté, une soupe liée et rendue onctueuse par le mixage fin de ses ingrédients, souvent enrichie de crème ou de jaune d’œuf. Si vous utilisez un blender classique, laissez la préparation tiédir quelques minutes avant de la transvaser et de mixer en plusieurs fois, en n’oubliant pas d’ôter le petit capuchon du couvercle pour laisser la vapeur s’échapper.
Étape 4
Replacez la cocotte sur feu très doux. Versez la crème liquide entière tout en remuant délicatement avec un fouet ou une spatule. La crème va apporter la rondeur finale, le crémeux ultime. Attention, il ne faut surtout pas porter le velouté à ébullition une fois la crème ajoutée, car elle risquerait de trancher, c’est-à-dire de se dissocier de la préparation sous l’effet d’une chaleur trop vive. Chauffez simplement l’ensemble quelques instants. C’est maintenant que la magie finale opère : ajoutez la noix de muscade moulue, salez et donnez quelques tours de moulin à poivre. Goûtez et procédez à ce que les chefs appellent la rectification : l’ajustement final de l’assaisonnement pour atteindre l’équilibre parfait des saveurs. N’hésitez pas à rajouter une pincée de sel ou un peu de poivre si nécessaire. Votre velouté est prêt à être servi bien chaud.
{ « @context »: « http://schema.org », « @type »: « Recipe », « name »: « Velouté de chou-fleur délicieusement crémeux », « image »: « https://les-gourmandises-de-fanny.fr/wp-content/webpc-passthru.php?src=https://les-gourmandises-de-fanny.fr/wp-content/uploads/2025/10/1760509754-veloute-de-chou-fleur-cremeux-servi-dans-un-bol-elegant-garni-de-ciboulette-et-eclats-de-poivre.jpg&nocache=1« , « description »: « Dans le grand ballet de la gastronomie hivernale, certains acteurs tiennent le haut de l’affiche avec une constance rassurante. Le velouté en est une figure incontournable, une promesse de réconfort murmurée à l’oreille des gourmands transis. Pourtant, au sein de cette famille onctueuse, le chou-fleur est souvent relégué au rang de second rôle, éclipsé par la flamboyance du potimarron ou la noblesse de l’asperge. Quelle injustice ! Car ce légume humble, presque timide, cache en son cœur une douceur et une capacité à se métamorphoser tout à fait exceptionnelles. Loin de l’image un peu désuète du gratin de cantine, le chou-fleur se révèle ici dans sa plus belle expression : un velouté d’une finesse inouïe, crémeux à la perfection, et d’une élégance qui surprendra les palais les plus exigeants.Cette recette n’est pas simplement une soupe. C’est une invitation à redécouvrir un classique, à le sublimer par des gestes simples mais précis. Nous allons, ensemble, transformer ce légume modeste en une entrée digne des plus grandes tables. Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur le chou-fleur. Aujourd’hui, nous n’allons pas le faire cuire, nous allons le célébrer. Préparez-vous à plonger votre cuillère dans un nuage de saveurs, une caresse pour les papilles qui réchauffe le corps et l’âme. Suivez le guide, votre cuisine est sur le point de devenir le théâtre d’une petite magie culinaire. », « prepTime »: « PT15M », « cookTime »: « PT30M », « recipeYield »: 4, « recipeIngredient »: [ « 1 kg chou-fleur surgelé en fleurettes », « 2 cubes bouillon de légumes en cube », « 20 cl crème liquide entière UHT », « 2 cuillères à soupe huile d’olive vierge extra », « 1 cuillère à soupe oignon en poudre », « 1 cuillère à café ail en semoule », « 1/2 cuillère à café noix de muscade moulue », « selon le goût sel fin », « selon le goût poivre noir du moulin », « quelques gouttes (optionnel) huile de truffe blanche », « 1 cuillère à café (optionnel) ciboulette lyophilisée » ], « recipeInstructions »: [ « Commencez par préparer le cœur aromatique de votre velouté. Dans une grande cocotte ou une casserole à fond épais, faites chauffer doucement les deux cuillères à soupe d’huile d’olive. Attention, le feu doit être modéré. Nous ne cherchons pas à frire, mais à infuser. Versez-y l’oignon en poudre et l’ail en semoule. Remuez constamment avec une cuillère en bois pendant environ une minute. Vous allez sentir les parfums se libérer et embaumer votre cuisine : c’est le signe que la base de votre saveur est prête. Cette étape, bien que rapide, est fondamentale car elle permet de développer la complexité des arômes sans l’amertume d’un oignon frais qui aurait pu brûler. », « Ajoutez ensuite directement les fleurettes de chou-fleur encore surgelées dans la cocotte. Nul besoin de les décongeler au préalable, c’est un gain de temps précieux. Enrobez-les bien dans l’huile parfumée en remuant délicatement pendant deux minutes. Pendant ce temps, portez un litre d’eau à ébullition et diluez-y vos deux cubes de bouillon de légumes. Versez ensuite le bouillon chaud sur le chou-fleur, juste assez pour le couvrir à hauteur. Si tout le bouillon n’est pas nécessaire, gardez le reste. Portez le tout à frémissement, puis baissez le feu pour maintenir une cuisson douce, à petits bouillons. Couvrez et laissez cuire pendant environ 20 à 25 minutes. Le chou-fleur doit être extrêmement tendre, la pointe d’un couteau doit s’y enfoncer sans la moindre résistance. », « Une fois le chou-fleur parfaitement cuit, retirez la cocotte du feu. C’est le moment de la transformation. Munissez-vous de votre mixeur plongeant et plongez-le directement dans la cocotte. Commencez à mixer à vitesse lente pour éviter les éclaboussures, puis augmentez progressivement la vitesse. Mixez longuement, avec patience, en inclinant le mixeur pour incorporer de l’air et en veillant à bien parcourir tout le fond de la cocotte pour ne laisser aucun morceau. Vous devez obtenir une texture parfaitement lisse, homogène et nappante. C’est cette émulsion qui donne son nom au velouté, une soupe liée et rendue onctueuse par le mixage fin de ses ingrédients, souvent enrichie de crème ou de jaune d’œuf. Si vous utilisez un blender classique, laissez la préparation tiédir quelques minutes avant de la transvaser et de mixer en plusieurs fois, en n’oubliant pas d’ôter le petit capuchon du couvercle pour laisser la vapeur s’échapper. », « Replacez la cocotte sur feu très doux. Versez la crème liquide entière tout en remuant délicatement avec un fouet ou une spatule. La crème va apporter la rondeur finale, le crémeux ultime. Attention, il ne faut surtout pas porter le velouté à ébullition une fois la crème ajoutée, car elle risquerait de trancher, c’est-à-dire de se dissocier de la préparation sous l’effet d’une chaleur trop vive. Chauffez simplement l’ensemble quelques instants. C’est maintenant que la magie finale opère : ajoutez la noix de muscade moulue, salez et donnez quelques tours de moulin à poivre. Goûtez et procédez à ce que les chefs appellent la rectification : l’ajustement final de l’assaisonnement pour atteindre l’équilibre parfait des saveurs. N’hésitez pas à rajouter une pincée de sel ou un peu de poivre si nécessaire. Votre velouté est prêt à être servi bien chaud. » ], « aggregateRating »: { « @type »: « AggregateRating », « ratingValue »: « 4.9 », « reviewCount »: « 13 » } }Mon astuce de chef
Pour un velouté d’une finesse digne d’un restaurant étoilé, n’hésitez pas à passer votre préparation mixée à travers un chinois étamine, une passoire conique à grille très fine, avant d’y ajouter la crème. Cette étape supplémentaire permet d’éliminer les dernières petites fibres du chou-fleur et garantit une texture incroyablement soyeuse et lisse en bouche. C’est le secret des chefs pour des potages d’exception.
Accords mets et vins
La douceur et la texture crémeuse de ce velouté appellent un vin blanc qui possède à la fois de la rondeur et une belle fraîcheur pour équilibrer le plat. Orientez-vous vers un Chardonnay de Bourgogne, comme un Mâcon-Villages ou un Saint-Véran. Leurs notes beurrées et leur gras subtil épouseront à merveille l’onctuosité du velouté. Pour une alternative plus aromatique, un Viognier de la vallée du Rhône, avec ses arômes de fruits à noyau et de fleurs blanches, apportera une complexité intéressante sans écraser la saveur délicate du chou-fleur.
En savoir plus sur le chou-fleur
Longtemps considéré comme un légume banal, le chou-fleur possède pourtant une histoire noble. Originaire du Proche-Orient, il fut introduit en France au XVIe siècle et connut son heure de gloire à la cour du roi Louis XIV. Le jardinier du roi, Jean-Baptiste de La Quintinie, en cultivait plusieurs variétés dans le Potager du roi à Versailles, et le Roi-Soleil en était particulièrement friand. Au-delà de son histoire, le chou-fleur, membre de la famille des crucifères, est un véritable allié santé. Riche en vitamines C et B9, en fibres et en composés soufrés aux vertus protectrices, il est aussi très faible en calories. Sa grande force est sa polyvalence : cru en taboulé, rôti au four jusqu’à caramélisation, en purée, en gratin ou, comme ici, transformé en un velouté divin, il sait se réinventer à l’infini pour notre plus grand plaisir.
- Tzatziki maison : la recette fraîche et facile - 9 novembre 2025
- Pavlova : meringue maison, crème vanille et petits fruits - 8 novembre 2025
- Lotte à l’armoricaine : recette savoureuse et traditionnelle - 8 novembre 2025



