Cheesecake banane et fruit de la passion : la recette exotique parfaite

Cheesecake banane et fruit de la passion : la recette exotique parfaite

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Rédigé par Fanny

21 octobre 2025

Loin des avenues trépidantes de New York où il a gagné ses lettres de noblesse, le cheesecake s’offre aujourd’hui une escapade sous des latitudes plus clémentes. Oubliez le traditionnel coulis de fruits rouges et laissez-vous transporter par une vague de saveurs exotiques qui réveillera vos papilles. Nous vous proposons de réinterpréter ce classique de la pâtisserie américaine avec une alliance aussi audacieuse que gourmande : la douceur enveloppante de la banane et le peps acidulé du fruit de la passion. Ce dessert est une véritable invitation au voyage, une promesse de soleil dans votre assiette. Sa texture, à la fois dense et fondante, contraste merveilleusement avec le croquant de sa base biscuitée. Suivez-nous pas à pas dans cette recette qui, loin d’être inaccessible, vous montrera que la grande pâtisserie peut aussi rimer avec simplicité et plaisir. Préparez vos valises gustatives, le décollage est imminent.

30 minutes

60 minutes

moyen

€€

Ingrédients

personnes +

Ustensiles

Préparation

Étape 1

Préchauffez votre four à 160°C (thermostat 5-6) en mode chaleur statique. Pendant ce temps, préparez votre moule à charnière : beurrez-le généreusement puis chemisez le fond et les bords avec du papier cuisson. Chemiser un moule signifie le tapisser de papier cuisson pour faciliter le démoulage. Cette étape est cruciale pour obtenir un cheesecake aux bords parfaits.

Étape 2

Attaquons-nous à la base biscuitée, le socle de notre gourmandise. Placez les biscuits dans un mixeur et réduisez-les en une poudre fine et homogène. Si vous n’avez pas de mixeur, un sac de congélation et un rouleau à pâtisserie feront des merveilles. Faites fondre le beurre doucement à la casserole ou au micro-ondes, puis versez-le sur la poudre de biscuits. Mélangez bien jusqu’à obtenir une texture de sable mouillé. Tassez fermement ce mélange au fond de votre moule à l’aide du dos d’une cuillère ou du fond d’un verre. Placez le moule au réfrigérateur le temps de préparer la suite.

Étape 3

Dans le bol de votre robot pâtissier muni de la feuille (ou dans un grand saladier avec un batteur électrique), commencez par détendre le fromage frais. Détendre une préparation signifie la travailler pour la rendre plus souple et onctueuse. Il doit être bien crémeux avant d’ajouter quoi que ce soit. Incorporez ensuite le sucre en poudre, l’extrait de vanille et la fécule de maïs. Battez à vitesse lente juste assez pour que le mélange soit homogène.

Étape 4

C’est le moment d’intégrer les œufs, mais attention, avec délicatesse. Ajoutez-les un par un, en attendant que le précédent soit bien incorporé avant d’ajouter le suivant. Il est primordial de ne pas trop fouetter le mélange à ce stade pour ne pas y incorporer d’air, ce qui pourrait faire craquer votre cheesecake à la cuisson. On cherche à lier, pas à faire monter.

Étape 5

Versez ensuite la crème liquide entière et la purée de banane. Mélangez une dernière fois à vitesse lente, juste pour homogénéiser l’appareil. Sortez votre fond de tarte du réfrigérateur et versez délicatement la préparation au fromage par-dessus. Lissez la surface avec une spatule pour une finition impeccable.

Étape 6

Enfournez pour environ 60 minutes. La magie du cheesecake réside dans sa cuisson : les bords doivent être pris et légèrement dorés, mais le centre doit rester encore légèrement tremblotant lorsque vous secouez doucement le moule. Éteignez le four et laissez le cheesecake refroidir complètement à l’intérieur, porte entrouverte pendant au moins une heure. Ce refroidissement progressif est le secret pour éviter les fissures.

Étape 7

Une fois le cheesecake à température ambiante, couvrez-le de film alimentaire sans toucher la surface et placez-le au réfrigérateur pour un minimum de 6 heures. L’idéal est de le laisser reposer toute une nuit. La patience est ici votre meilleure alliée pour obtenir une texture parfaite.

Étape 8

Juste avant de servir, préparez le coulis. Dans une petite casserole, mélangez 150 grammes de purée de fruit de la passion avec le sucre glace. Faites chauffer à feu doux quelques minutes pour bien dissoudre le sucre. Laissez refroidir complètement. Démoulez délicatement votre cheesecake, nappez-le généreusement de ce coulis exotique et servez sans attendre.

Fanny

Mon astuce de chef

Le secret d’un cheesecake inratable réside dans la température de ses ingrédients. Sortez le fromage frais, les œufs et la crème du réfrigérateur au moins une heure avant de commencer la recette. Des ingrédients à température ambiante se mélangent beaucoup plus facilement, garantissant un appareil lisse et sans grumeaux, ce qui limite considérablement les risques de fissures à la cuisson.

L’accord rafraîchissant

Pour accompagner ce dessert, l’équilibre est de mise. Évitez les boissons trop sucrées qui alourdiraient l’ensemble. Optez pour un thé glacé maison à la menthe et au citron vert, dont la fraîcheur viendra trancher avec la richesse du gâteau. Pour une version plus festive, un verre de crémant ou de prosecco brut apportera des bulles fines et une acidité bienvenue qui nettoieront le palais et mettront en valeur les notes exotiques du fruit de la passion.

Contrairement à une idée reçue tenace, le cheesecake n’est pas une invention américaine. Ses origines remontent à la Grèce antique, où un gâteau à base de fromage frais, de farine et de miel était servi aux athlètes lors des premiers Jeux Olympiques, dès 776 av. J.-C. Les Romains ont ensuite conquis la Grèce et se sont approprié la recette, la diffusant à travers leur empire. Ce n’est que bien plus tard, avec les vagues d’immigration en Amérique, que la recette a traversé l’Atlantique. L’invention du fromage frais industriel, le fameux cream cheese, en 1872 par un laitier new-yorkais, a définitivement scellé son destin et l’a transformé en l’emblème gourmand que nous connaissons aujourd’hui. L’ajout de fruits exotiques est une réinterprétation moderne, un clin d’œil à la mondialisation des saveurs et à notre désir constant de voyager par l’assiette.

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Fanny

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