Recette facile de paupiettes de poulet en cocotte

Recette facile de paupiettes de poulet en cocotte

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Rédigé par Fanny

5 novembre 2025

Il est des plats qui racontent une histoire, celle des repas dominicaux qui s’étirent et des cuisines embaumées par des parfums réconfortants. La paupiette de poulet, humble et généreuse, fait partie de ce patrimoine culinaire français qui traverse les générations sans prendre une ride. Loin des recettes complexes et intimidantes, nous vous proposons aujourd’hui de redécouvrir ce classique dans une version d’une simplicité désarmante, mijotée en cocotte. Ce n’est pas simplement une recette, c’est une invitation à ralentir le rythme, à laisser le temps faire son œuvre pour transformer des ingrédients simples en un festin mémorable.

La magie opère dans la fonte lourde de la cocotte, cet ustensile emblématique de nos grands-mères où les saveurs ont tout le loisir de se mélanger, de s’intensifier et de s’harmoniser. Le poulet devient fondant, la sauce onctueuse et profondément aromatique. Oubliez les idées reçues : nul besoin d’être un chef étoilé pour réussir ce plat. Avec quelques astuces et un peu de patience, vous allez bluffer vos convives et, plus important encore, vous régaler. Enfilez votre tablier, nous partons pour un voyage au cœur de la cuisine française authentique et savoureuse.

20 minutes

45 minutes

facile

€€

Ingrédients

personnes +

Ustensiles

Préparation

Étape 1

Commencez par la réhydratation des champignons. Plongez les champignons déshydratés dans un bol d’eau tiède et laissez-les gonfler pendant une quinzaine de minutes. Une fois qu’ils sont bien tendres, égouttez-les soigneusement en pressant légèrement pour retirer l’excédent d’eau. Conservez précieusement l’eau de trempage, elle est pleine de saveurs et pourra enrichir votre bouillon.

Étape 2

Pendant ce temps, préparez la cuisson des paupiettes. Placez votre cocotte sur feu moyen et versez-y les deux cuillères à soupe d’huile d’olive. Lorsque l’huile est chaude, sans fumer, déposez délicatement les quatre paupiettes de poulet. Laissez-les dorer sur toutes leurs faces. Cette étape, appelée dorer ou marquer la viande, est cruciale : elle permet de créer une belle croûte caramélisée qui va emprisonner les sucs et garantir une viande juteuse. N’hésitez pas à les retourner régulièrement avec une pince pour une coloration uniforme. Une fois bien dorées, retirez les paupiettes de la cocotte et réservez-les dans une assiette.

Étape 3

Dans la même cocotte, baissez légèrement le feu. Ajoutez l’oignon en semoule et l’ail en poudre. Remuez pendant une minute avec une cuillère en bois pour qu’ils libèrent leurs arômes sans brûler. Incorporez ensuite les champignons réhydratés et faites-les revenir deux à trois minutes. C’est le moment de saupoudrer le tout avec la cuillère à soupe de farine. Cette technique s’appelle singer : la farine va enrober les ingrédients et absorber les matières grasses pour ensuite épaissir la sauce et lui donner une consistance veloutée. Mélangez bien pendant une minute pour cuire légèrement la farine.

Étape 4

Augmentez le feu et préparez-vous à déglacer. Versez le vin blanc sec d’un seul coup dans la cocotte chaude. Le contact du liquide froid sur le fond chaud va créer un choc thermique, permettant de décoller tous les sucs de cuisson caramélisés au fond de la cocotte. Grattez bien le fond avec votre cuillère en bois pour dissoudre ces trésors de saveurs. Laissez l’alcool s’évaporer pendant une à deux minutes, jusqu’à ce que l’odeur de vin s’adoucisse.

Étape 5

Il est temps de construire la sauce. Versez le bouillon de volaille (préparé en diluant un cube ou de la poudre dans 40 centilitres d’eau chaude, à laquelle vous pouvez ajouter un peu de l’eau de trempage des champignons filtrée). Ajoutez le concentré de tomates, les herbes de Provence et la feuille de laurier. Mélangez bien pour obtenir une sauce homogène. Salez et poivrez avec modération, vous pourrez toujours rectifier l’assaisonnement en fin de cuisson.

Étape 6

Replacez délicatement les paupiettes dorées dans la cocotte, en veillant à ce qu’elles soient majoritairement immergées dans la sauce. Portez le liquide à une légère ébullition, puis baissez le feu au minimum. Couvrez la cocotte et laissez le plat mijoter, c’est-à-dire cuire très lentement et à feu très doux, pendant au moins 45 minutes. Plus la cuisson sera douce et longue, plus le poulet sera tendre et la sauce savoureuse.

Étape 7

Après 45 minutes, vérifiez la cuisson. La viande doit être très tendre et se détacher facilement. Goûtez la sauce et rectifiez l’assaisonnement en sel et en poivre si nécessaire. Retirez la feuille de laurier avant de servir. Votre plat est prêt à être dégusté.

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Remuez pendant une minute avec une cuillère en bois pour qu’ils libèrent leurs arômes sans brûler. Incorporez ensuite les champignons réhydratés et faites-les revenir deux à trois minutes. C’est le moment de saupoudrer le tout avec la cuillère à soupe de farine. Cette technique s’appelle singer : la farine va enrober les ingrédients et absorber les matières grasses pour ensuite épaissir la sauce et lui donner une consistance veloutée. Mélangez bien pendant une minute pour cuire légèrement la farine. », « Augmentez le feu et préparez-vous à déglacer. Versez le vin blanc sec d’un seul coup dans la cocotte chaude. Le contact du liquide froid sur le fond chaud va créer un choc thermique, permettant de décoller tous les sucs de cuisson caramélisés au fond de la cocotte. Grattez bien le fond avec votre cuillère en bois pour dissoudre ces trésors de saveurs. 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Fanny

Mon astuce de chef

Pour une sauce encore plus onctueuse et gourmande, vous pouvez ajouter deux à trois cuillères à soupe de crème liquide entière (type UHT pour rester sur des produits de longue conservation) dans la cocotte cinq minutes avant la fin de la cuisson. Mélangez délicatement sans faire bouillir la sauce. Cela apportera une rondeur et une douceur supplémentaires qui se marient à merveille avec le poulet.

Accords mets et vins

Ce plat mijoté, avec sa sauce au vin blanc et aux champignons, appelle des vins qui sauront respecter sa finesse tout en ayant assez de caractère pour lui répondre.

Le choix classique : un vin blanc sec et rond. Orientez-vous vers un vin de Bourgogne comme un Mâcon-Villages ou un Saint-Véran. Leurs notes beurrées et leur belle acidité souligneront l’onctuosité de la sauce sans l’alourdir. Un vin de la vallée de la Loire, comme un Vouvray sec, sera également un excellent compagnon.

L’alternative audacieuse : un vin rouge léger et fruité. Pour ceux qui préfèrent le rouge, il faut choisir un vin avec peu de tanins pour ne pas écraser le plat. Un Beaujolais comme un Fleurie ou un Morgon, ou encore un pinot noir d’Alsace, avec leurs arômes de fruits rouges et leur souplesse, s’accorderont parfaitement à la volaille.

En savoir plus sur la paupiette en cocotte

La paupiette, dont le nom viendrait du mot italien « polpetta » (boulette), est une véritable institution de la cuisine française. Il s’agit traditionnellement d’une fine escalope de viande (veau, bœuf, dinde ou poulet) enroulée autour d’une farce. Chaque boucher, chaque famille, a sa propre recette de farce, un secret souvent transmis de génération en génération. C’est un plat qui incarne la cuisine du terroir, généreuse et économique, puisqu’elle permettait d’utiliser des morceaux de viande moins nobles pour la farce.

La cuisson en cocotte, quant à elle, est une technique de cuisson lente à l’étouffée. La cocotte en fonte, par sa capacité à emmagasiner et à restituer la chaleur de manière très homogène et constante, est l’ustensile idéal pour ce type de cuisson. Elle permet aux viandes de s’attendrir, aux saveurs de se concentrer et de fusionner, créant des plats d’une richesse incomparable. C’est la méthode de cuisson emblématique de nombreux classiques français comme le bœuf bourguignon ou le coq au vin.

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Fanny

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